Interview avec l’Illustre Mawndoé – Mai 2025
Interview avec l’Illustre Mawndoé
L’oeil du Sahara Mawndoé Célestin prône l’intégrité et la résilience avec son titre “Reste digne” janvier 2025

Técor Média – Janvier 2027
Técor Média – Janvier 2027“La dignité dans l’adversité : Mawndoé Célestin nous inspire”
Dans son dernier clip, #MawndoéCélestin nous rappelle que la dignité et la résilience sont essentielles face aux épreuves de la vie. Peu importe les obstacles, l’essentiel est de rester fidèle à soi-même, de garder la tête haute et d’avancer avec fierté.
La culture tchadienne en mouvement !
La Une d’I BALADI
La Une d’I BALADI

Reportage sur le Camp des 500 jeunes
Reportage sur le Camp des 500 jeunes
Merci a là télévision nationale du Tchad pour ce beau reportage sur le projet Autour de l’art (lauréat du projet Lel Afé de la GIZ,German International Cooperation qui est une branche du projet au coeur de l’art lauréat du programme Accès Culture Afrique. Merci a UNICEF TCHAD , INSTITUT FRANÇAIS , Institut français du Tchad , AFD – Agence Française de Développement U-Report Tchad
Week-end artistique inoubliable !
Week-end artistique inoubliable ! Du 2 au 3 novembre 2024, 500 jeunes ont participé au camp ‘Autour de l’Art’ projet initié par l’artiste Mawndoé Célestin pour exprimer leur créativité et développer leurs compétences. Découvrez en video les résultats de cet événement.
Mawndoé sacré meilleur promoteur d’art et de culture africain au PADEV -Kigali 2024
Culture : Mawndoé Célestin sacré meilleur promoteur d’art et de culture africain au PADEV Kigali 2024
par Oct 16, 2024 |
|Lors de la cérémonie du Prix Africain de Développement (PADEV), qui s’est tenue ce mardi 15 octobre 2024 à Kigali, l’artiste Mawndoé Célestin a été couronné du prix du meilleur promoteur de l’art et de la culture africain pour son projet “Au nom de l’Art”.

La Télévision Nationale du Tchad sur l’ouverture du Centre de Bakara
Reportage de la télévision Nationale dans le cadre de l’ouverture du Centre de Bakara
Interview de Técôr Médias
Interview de Técôr Médias
Técôr Média a eu le privilège d’interviewer Mawndoé Celestin, artiste musicien et désormais entrepreneur.
Découvrez son parcours inspirant et la création de l’Espace Culturel “Au Nom de l’Art”. Un lieu unique, dédié à la création artistique et au marché de l’art.
Cet espace propose un modèle économique culturel novateur et expérimental, une véritable révolution à suivre et à copier. Un moment riche en échanges, créativité et vision pour l’avenir de l’art au Tchad !
Regardez l’interview complète ici et découvrez cet espace culturel en pleine expansion. https://fb.watch/zruDPB4ehB
Reportage de la BBC sur le projet de Mawndoé
Reportage de la BBC sur le projet Au Nom de l’Art
Beau Reportage de la BBC sur le projet de Mawndoé
VOA : Entretien avec Mawndoé sur le projet “Au Nom de l’Art”
Par Ekia Badou
VOA : Entretien: l’artiste Mawndoé et son nouveau projet AU NOM DE L”ART
Au Nom de l’Art sur NCI
Au nom de l’art sur NCI
Au nom de l’art sur TV5 Monde
TV5 Monde
Avec l’artiste Tchadien Mawndoé qui nous raconte son parcours inspirant – Africa Radio
Avec l’artiste Tchadien Mawndoé qui nous raconte son parcours inspirant – Africa Radio avec Aissa Thiam -juin 2023
Mawndoé au “Coeur de l’Art”
Mawndoé au “Coeur de l’Art”

Après avoir mené avec succès le projet « Au nom de l’art » avec les enfants, réunis autour de la musique et de la poterie en collaboration avec les artisanes de Gaoui, l’artiste Mawndoé Célestin vient de lancer un autre projet nommé « Au cœur de l’art ».
Porté par l’association « Au nom de l’art » que dirige l’artiste, le projet « Au cœur de l’art » qui n’est autre que la continuation des projets que mène l’ancien chanteur du groupe Yeleen depuis quelque années déjà pour le Tchad. Le but d’ «Au cœur de l’art » est selon son promoteur, de « donner aux enfants, adolescents et jeunes, les moyens d’exprimer leur opinion et faire entendre leur voix à travers l’art ».
Ce nouveau projet culturel a été lancé le 09 novembre 2023 à l’Amandine de Béguinage. Amis des enfants, le promoteur conduit ce projet avec et pour les jeunes.
Prenant la parole lors du lancement de ce important projet, Mawndoé Célestin a loué l’appui de l’institut français au Tchad qui a appuyé l’association qu’il dirige à travers plusieurs projet à succès dont celui avec les femmes portières(la maison de l’argile) du village Gaoui situé non loin de N’Djaména. Selon ses explications, ‘‘au cœur de l’art’’ débutera par une tournée nationale dans 15 villes du Tchad lors de la quelle, des journée culturelles et éducatives seront organisées dans les écoles et lycées et universités des différentes localités.
En plus de cette tournée, Mawndoé prévoit en phase II, la création d’un festival qui sera dominé par la musique mais au cours duquel, l’association compte donner la visibilité à d’autres disciplines artistiques et pendant lequel, différents ateliers seront organisés à côté d’autres activités.
Lançant officiellement le projet, le ministre des Affaires culturelles, du patrimoine historique, du tourisme et de l’artisanat, Abakar Rozzi Teguil a confié que « que Mawndoé Célestin et son équipe font un travail remarquable que le ministère fait de son mieux pour soutenir en dépit du manque de moyen. Abakar Rozzi Teguil encourage les autres artistes a emboiter le pas à Mawndoé afin de faire émerger une nouvelle génération d’artistes tchadiens capables de porter haut les couleurs du pays ». L’Ambassade de France, l’Unicef et bien d’autres institutions et partenaires de l’association “Au nom de l’art » projet étaient représentés au lancement de cet important projet culturel.
L’amour du Tchad tatoué sur le coeur
L’amour du Tchad Tatoué sur le coeur

De son nom d’état civil Mawndoé Célestin. Il est une personnalité du monde de la musique. Il se démarque par son talent, sa bienfaisance, son rythme et ses chansons qui expriment l’amour, la paix et la solidarité. Artiste il a beaucoup fait pour son pays. Et continue d’œuvrer pour sa société.
Parlez-nous un peu de votre parcours, de vous et du Tchad
Moi comme beaucoup d’autres jeunes tchadiens j’ai commencé dans les rues du quartier Moursal après avoir constaté que le Tchad ne me donnait pas les moyens comme plusieurs artistes de mon époque. On était tous obligés de partir, on était la génération de Afrotonix parce qu’il fallait aller chercher à faire notre métier ailleurs. Et tout de suite au Niger, j’ai produit mon premier groupe qui s’appelait « Inchallah ». Je suis ensuite parti au Burkina pour faire de la sculpture et de la musique après j’ai monté un projet avec un rappeur burkinabé qui s’appelle Smarti qui est devenu Yeleen. 10 ans après je suis rentré au Tchad après je suis reparti en France monter un autre projet qui s’appelle « Neige du sahel » avec des musiciens français je suis revenu au pays. Je suis allé au canada pour enregistrer mon album après j’ai monté le projet de festival au Tchad. Je suis allé pour 3 ans en Côte- d’ivoire auprès du groupe magique système d’où j’ai acquis des expériences en termes d’administration culturelle.
Pourquoi vous avez choisi « ce nom au nom de l’art » ?
Le projet « Au nom de l’art » d’abord le nom est imposé de lui-même. Il est venu naturellement, je voulais un truc qui résume mieux ma vie, mon côté musicien et mon côté sculpteur, je voulais trouver un lien entre ces deux. Pour moi, l’art c’est aussi la transmission, il permet de nous réinventer, de se projeter nous-mêmes. C’est à partir de là que je me suis dit, « il est temps que je rentre chez moi et que je partage tout ce que j’ai appris et vécu hors du pays ». Pour moi, il n y’a pas meilleure richesse que la connaissance. Je pouvais monter ce projet avec des enfants qui vont apprendre à sculpter, qui vont faire de la musique et ouvrir un atelier qui va leur permettre de s’épanouir. J’arrive au Tchad, l’Institut Française me dit, « on peut te donner les moyens de réaliser ce projet. Alors j’ai commencé à réunir quelques enfants tchadiens et j’ai voulu partager cette expérience avec eux sur la notion de la beauté et la fierté d’être tchadiens ». L’art permet aux gens de se sentir fiers d’appartenir à un pays. C’est l’art qui a fait connaître la Jamaïque à travers Bob Marley, donc l’art aujourd’hui va nous permettre de faire connaître notre culture, nous avons une culture extraordinaire. Et comme nous sommes une de génération de guerre, l’art aujourd’hui va permettre à la nouvelle génération de se définir autrement. Il faut leur enseigner la beauté, il faut que les enfants disent que nous sommes fiers d’être tchadiens. Nous avons nos langues, nous avons notre façon de voir le monde. Le projet qui est parti du sculpture-musique est devenu une résidence de création. Je souhaite monter au nom de l’art, une académie. Plus, on laisse la place aux politiciens ils viennent parler à la place des artistes alors je mets mon art au service de tous les confrères artistes pour qu’ils puissent s’exprimer en leurs propres noms.
Qu’est-ce qui vous a attiré sur le site de Gaoui
C’est l’aventure avec les enfants. Comme on voulait aborder la thématique de résidence de création dénommée « le retour des Sao », je voulais amener les enfants à connaître leur origine. Donc il fallait partir à Gaoui. Une fois sur le site on apprend que les Sao c’est une légende. On s’intéresse à cela et on est tombé sur les femmes potières de Gaoui. Au départ elles nous ravitaillaient en argile et on faisait nos sculptures. Avec l’avènement de la Covid-19, on a monté un projet pour récolter une centaine de sacs de riz pour aller donner aux populations de Gaoui. Et je me suis dit, comme le proverbe « au lieu de donner du riz, apprenez aux gens à cultiver ». Alors je me suis dit la poterie qu’elles ont ça devrait être économique au-delà de l’art, ça peut être touristique ce qui a fait qu’on a monté un projet autour, je n’ai pas attendu l’aide du gouvernement. Cela ne m’intéressait pas de dépendre de quelqu’un je me suis dit on peut faire de chose sans rien attendre du gouvernement tel que nettoyer devant chez toi tu n’as pas besoin de l’État. Donc on se mit dans cette aventure Dieu merci avec une petite équipe nous a permis d’être de lauréat dans d’autres pays on a fait des stands et des ateliers. C’est un projet qui va être vraiment économique avec la création de cet espace avec des expositions on va créer des activités autour de ce site il faut que ça fasse vivre le village en termes de l’économie et faire vivre le pays en termes de tourisme et il faut que ça soit pour les jeunes un espace artistique pour permettre aux habitants de ce site de se faire des activités. Le projet au nom de l’art qui était au départ un enregistrement des clips est devenu une résidence de créations comme un arbre qui pousse beaucoup de branches. Dès qu’on a entendu parler de dialogue national inclusif on se dit voilà l’occasion on va venir dire à la population que vous entendez parler de ce dialogue, mais si vous vous dites que c’est une affaire de politiciens et vous restez en dehors de ça les politiciens viendront mentir dans votre bouche ils viendront vous définir à votre place. Des gens prétendent venir parler pour vous. Si vous avez des leaders politiques ou associatifs qui parlent de vous, intéressez-vous à ce qu’ils disent. Pendant qu’on est une communauté de jeunes et qu’un politicien parle au nom de la jeunesse et les jeunes eux-mêmes ne sont pas au courant. De quoi va-t-il parler ? Je pense que c’est une occasion en tant qu’artiste de donner son avis, on n’est pas « doukou sakite », « le fanan sakite », un simple artiste. Nous sommes des artistes qui savent ce qu’ils veulent et ce qu’ils valent dans le développement de ce pays dans l’unité de ce pays pour la paix de ce pays. On connaît la contribution des artistes, c’est pourquoi on s’engage à ne pas militer pour un parti politique. Ce qui m’intéresse dans le projet « Hini da Tchad, fadal gong » est d’amener les Tchadiens à s’intéresser dans la vie politique de leur pays.
Avez-vous mené une contribution concrète concernant le dialogue national inclusif
On est sur cette voie depuis. Actuellement ce on est sur le terrain. On a d’abord fait une chanson dans ce clip, on a fait venir des artistes comédiens, etc. Qui sont dans la peau des politiciens ? On a organisé notre dialogue, on a discuté et on a tapé du poing sur la table. On a dit qu’est-ce qui n’a pas marché depuis le premier président N’garta ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’on a laissé la religion prendre le dessus sur nous ? Pourquoi on a laissé le Nord et le Sud prendre du dessus sur nous ? Pourquoi on a laissé le Français et l’Arabe prendre le dessus sur nous ? Pourquoi on a laissé tout ça ? À la fin on s’est rendu compte qu’on a qu’un seul pays qui s’appelle le TCHAD. Et que si par exemple ce pays est divisé, je suis sûr que la partie du Nord le désert, va me manquer. Parce que moi je suis un sahélien, je suis aussi sûr que la partie Sud va manquer aux habitants du Nord. Il y a eu même des mariages nord-sud. Il faut que ça soit comme ça, on aura de chose à raconter. Si ce pays est divisé, il y aura beaucoup de choses qui seront divisés même notre façon d’insulter va me manquer.
Est-il possible d’être soi-même lorsqu’on est artiste ?
Je crois que oui c’est ce que je fais. C’est pourquoi je ne laisse ni les religions, ni les politiques, ni les traditions me définir. Moi je sais que je suis un artiste, j’ai la définition de ce que je fais je ne peux pas me laisser manipuler non. Je sais qu’aujourd’hui on peut rester soi-même. Je ne cours pas après la gloire. Par exemple je ne cherche pas à être célèbre, ça ne m’intéresse pas d’être célèbre. Les gens qui sont célèbres sont des gens qui ont besoin d’être célèbres pour être heureux. Ils ne sont pas heureux en réalité. Sinon être célèbre même est une sorte de prison, partout où tu passes les fans vont t’arrêter. La célébrité ne m’intéresse pas si ça me permet de mettre ma célébrité au service de développement. Aujourd’hui je peux utiliser ma célébrité pour chercher de l’argent comme ce que je suis en train de faire pour construire de salles de classes pour des enfants. Ça c’est important pour moi donc pour ne pas peut-être me perdre dans les idées. On peut vraiment être soi, c’est un choix. J’ai choisi d’être moi, c‘est pourquoi j’entends les gens me disent Mawndoé il faut être comme les autres artistes. Je dis vous êtes malade, pourquoi vous ne demandez pas aux autres artistes d’être comme moi ? Pourquoi vous voulez que je sois comme quelqu’un d’autre pour que vous m’aimiez ? Je ne vous demande pas d’être ce que vous n’êtes pas. Je ne peux demander aux Tchadiens d’être des Camerounais. J’accepte les Tchadiens et je les aime comme ils sont et c’est parce qu’ils sont des Tchadiens qu’on les appelle Tchadiens, s’ils sont des Camerounais on les appellera camerounais. Être soi-même c’est être vrai et quand on est vrai on vit heureux.
« HINI DA TCHAD » c’est un nouvel album ou un titre de clips ?
C’est un titre que j’ai fait à deux volets. Il y a « hini da Tchad talab », généralement quand tu vois ça hé faut faire attention. Tu peux même te faire doubler parce que la corruption a atteint un niveau scandaleux, faramineux et il y a « hini Tchad, fadal » c’est notre côté hospitalier les détails à écouter dans le clip.
Quelle est votre influence musicale ?
Je consomme de tout quand tu as la chance d’être un enfant de N’Djamena. Tu côtoies le Nord, le Sud, tu consommes le Kissar (espèce de pain traditionnel), le èches (pâte de semoule, mil), etc. Dans le bus j’écoute du Ahmat Pecos, de la musique congolaise auprès de mes parents ou dans les bars et de cérémonies de mariage, la somme de tout me nourrit. Je suis aussi artiste sculpteur donc je prends du tout et après je choisis ce qui me ressemble plus. J’en fais le combat pour mon pays. Nous sommes en mondialisation les Congolais ont leur rumba et nous au Tchad, on a quoi ? Il ne faut pas qu’on ait honte de ce que nous sommes. Il faut qu’on dise avec fierté qu’on a notre « èche be moula daraba », c’est ça nous. Par exemple, si un Congolais arrive au Tchad et va au quartier Moursal, il va tellement écouter des chansons congolaises qu’il va se sentir chez lui alors qu’il est au Tchad. Pourquoi on ne peut pas proposer quelque chose de chez nous ? Les Tchadiens à un state où s’il veut pleurer, il va pleurer comme quelqu’un d’autre, mais qu’est-ce qui se passe avec nous ? Pour moi être Tchadien, c’est une grâce. Je dis toujours on ne peut pas être des Camerounais ou des Congolais. On est des Tchadiens on a une superficie de 1 284 000km2 avec plein de diversité, je baigne dans des cultures différentes, je n’ai pas besoin de changer le Tchad pour le monde avec le Tchad, je peux changer le monde.
Qu’est-ce qui vous a touché ou surpris au cours de votre carrière musicale ?
J’ai bien fait de revenir au pays et me sentir utile dans mon pays finalement, quand on est chez soi on a une nouvelle perception du pays. Tu crois que tu vas ailleurs et revenir les gens vont te regarder bien, j’ai essayé comme beaucoup de gens ont essayé, mais je pense qu’on peut revenir du dehors avec beaucoup de choses comme la connaissance et l’ouverture d’esprit. Au fait on se rend compte qu’il y a des choses juste à côté que, mais tu n’avais pas vu. Ce n’est pas ce que je vois maintenant, il a fallu que je parte dehors pour me rendre compte qu’il y avait beaucoup à faire, s’il y avait de personnes comme moi à l’époque et qui étaient là pour me dire Mawndoé « voilà tu as ça ici », peut-être je ne serai pas obligé de partir tout le monde n’est pas obligé d’être parti, mais on peut partir et revenir partager de chose avec les siens. Il y a de chose que j’ai mis 20 ans avant d’apprendre, aujourd’hui je peux apprendre à un jeune en 2 ans. Prendre l’expérience et l’adapter à notre culture, souvent je suis mal compris. Les gens pensent que si tu reviens au pays ce que tu as échoué. La majorité des Tchadiens n’ont pas l’amour propre ni pour eux ni pour le pays. Tout ce qui est étranger est bon, mais le produit local est mauvais. Alors que l’extérieur est aussi fait par des personnes comme toi et moi, qui ont accepté de nettoyer les routes et construire, c’est une question de volonté. Ma philosophie est : « à défaut de changer le Tchad, je change ma vie ». Ici je peux être un artiste millionnaire sans le soutien d’un parti politique quelconque. On me dit le pays est mal gouverné je dis oui c’est vrai, mais qu’est-ce que je fais ? Je n’ai que mon art, je suis comme un boutiquier qui vend du pain pour faire vivre sa famille. Si je veux ouvrir un commerce, il faut me laisser expérimenter sans me démotiver. Il faut arrêter d’instrumentaliser les gens. Ce n’est pas parce que je suis artiste que je suis derrière un parti politique. Ce pays a existé et existera toujours.
Quelle est votre plus grande folie ?
Ma plus grande folie est d’être rentrée au pays parce que tu reviens pour te battre, mais tu vas te retrouver en train de te battre contre les tiens. Je crois que c’est ma plus grande folie. Mais s’il faut le refaire je le referai avec plaisir, je ne le fais pas pour ceux qui sont contre moi, mais pour la génération à venir pour leur dire qu’il ne faut pas laisser de con, surtout des politiciens illuminés vous définir. Vous avez la possibilité d’être des grands économistes, mais être un grand économiste. Ce n’est pas attendre qu’un homme politique change ta vie. Il ne faut pas prétendre être politicien démocrate et dire que celui qui n’est pas avec toi est contre toi. Il y a des personnes comme moi anticonformistes, si tu es économiste et qu’il n’y a pas de boulot pour toi tu peux commencer avec le petit commerce.
Êtes-vous un homme timide ?
Oui je cache ma timidité en parlant beaucoup et derrière mes lunettes. Il faut être heureux quand quelqu’un d’autre est heureux on doit s’accepter tel que nous sommes avec nos différences. Le Tchad est tellement riche qu’il faut seulement qu’on apprenne aux gens à bien l’exploiter et aimer les choses de chez nous. J’espère que l’art permettra à la génération suivante d’être éveillée et faire renaître en eux l’amour propre de soi et de la patrie.
Réalisation Maryam Mahamat Abakar
Mawndoé propose un projet inédit pour les jeunes
Projet inédit pour les jeunes
L’artiste tchadien Mawndoé Célestin a animé une conférence de presse ce 23 novembre à N’Djamena, autour du projet « Au nom de l’art tour ».
Pour ce dernier, ce projet vise à encadrer les jeunes dans le domaine de la musique et permettre de vivre de ce métier. « Depuis 20 ans, je ne vis que de ce métier qu’est la musique », dit-il en donnant les grandes lignes du projet « Au nom de l’art tour ».
Ce projet est marqué par un tour national permettant de réaliser des activités avec des jeunes, dans chaque localité. Les jeunes retenus seront conviés à N’Djamena pour intégrer une École d’art. « Ne me manquez pas du respect ! Moi j’ai de la valeur et je me donne des moyens pour vivre de mon art. J’ai de la valeur », déclare Mawndoé Célestin.
L’artiste estime qu’il faut savoir se donner de la valeur et cultiver le respect autour de soi. « Pendant longtemps, on m’a fait comprendre qu’un artiste c’est chanter et créer, mais à la longue, j’ai compris que c’est aussi une entreprise qui te permet de vendre tes produits pour faire vivre ton art. Le problème est qu’on n’a pas assez de producteurs au Tchad, alors on doit se lancer pour s’en sortir et aider ceux qui nous entourent », explique Mawndoé.
Pour le projet, les jeunes s’inscriront pour montrer leur talent sur des podiums, dans différentes localités qui accueilleront « Au nom de l’art tour », dans les jours à venir.

Reportage sur un concert
Un concert
Reportage sur un concert
https://loeildusahara.com/tchad-coronavirus-mawndoe-vole-au-secours-de-la-population/
Tchad: Coronavirus: Mawndoé vole au secours de la population.
La pandémie de coronavirus continue par faire ravage au Tchad. Cela ne laisse pas Mawndoé indifférent. Pour atténuer la souffrance de la population, L’artiste Mawndoé offre des dons à la population
A travers son projet « on survivra tour » l’artiste Manwdoé Célestin avec ses partenaires distribuent de kits « Stop Covid-19 » à 1000 foyers des couches de la population tchadienne les plus exposées.
Aujourd’hui c’est Gaoui qui a bénéficié les dons. Mawndoé accompagné par ses partenaires la marraine du projet Sara Noudjalmbaye, l’Institut français du Tchad, afrotonix et quelques artistes à savoir, Djemila, Robinho de Souza, Taïgué Ahmed , Mounira michalla… ont offert des dons à la population de Gaoui, une localité à 20 kilomètres de N’Djaména. Leurs actions n’ont pas seulement consisté à donner des kits en vivres et en non-vivres, mais ils ont choisi sensibiliser, conscientiser et orienter les populations tchadienne. Au total, 300 kits ont été offerts à Gaoui ce jour 26 Avril , une manière d’être solidaire à la population vulnérable, tel est l’engagement de Mawndoé. Les lots sont composés de sac de riz, et des sceaux lave-mains.


L’artiste Mawndoé Célestin , s’est engagé à prêter main forte à sa nation, le Tchad par le biais de ses partenaires
Autres dons de kits alimentaires et de lavage de mains iront aux populations de N’Djaména dans les 10 arrondissements .
Par Kenzo Brown
CULTURE – CORONAVIRUS Les concerts de restitution du projet « Au nom de l’art », initiés par Mawndoé Célestin, sont annulés.
par Victoria Remadji | Mar 17, 2020 |CULTURE – Les concerts de restitution du projet « Au nom de l’art », initiés par Mawndoé Célestin, sont annulés. La décision a été rendue publique ce mardi par à l’Institut français du Tchad (IFT).
Initialement prévus les 19 et 20 mars, les concerts de restitution du projet Au nom de l’art de l’artiste Mawndoé sont finalement annulés. C’est ce qu’a annoncé, ce mardi 17 mars, l’Institut français du Tchad (IFT). Une mesure justifiée par les « nouvelles mesures contre le Covid-19 », selon l’IFT. Même si, à ce jour, aucun cas de coronavirus n’a été détecté dans le pays.
Rencontré dans la foulée dans le jardin de l’Institut français, Mawndoé se veut rassurant et estime qu’entre prendre le risque d’avoir un millier de morts et l’annulation de ses spectacles, il n’avait « pas le choix ». « Ces mesures sont prises pour le bien-être de tous », poursuit-il, soulignant que « les concerts auront lieu ultérieurement ».
Selon les organisateurs, les tickets de ces concerts seront remboursés à partir du 18 mars.
D’autres événements annulés à l’IFT
Les spectacles de l’artiste Mawndoé ne sont cependant pas les seules activités que l’IFT annule. Une projection-débat, programmée ce mardi à 15 heures, est d’ores et déjà retirée aussi du programme.
D’après une source proche des responsables de l’Institut français, une réunion est en cours pour prendre d’autres mesures et, éventuellement, interdire l’accès au sein de la structure au public dans les jours à venir.
Lire aussi : au nom de l’art, trouver l’essentiel dans la création selon Mawndoé
ut-francais-du-tchad-annule-les-spectacles-inities-par-lartiste-mawndoe/
interview RFI 24 avril 2020 : Retour à l’essentiel
Ancien membre du groupe Yeleen, Célestin Mawndoé est de retour au Tchad, son pays natal, pour sortir son nouvel album Au nom de l’art. L’occasion pour ce sculpteur de formation de revenir à ses origines et de former une nouvelle génération d’artistes. Rencontre.
RFI Musique : Vous vous apprêtez à sortir Au nom de l’art, votre deuxième album depuis votre carrière solo. Qu’a-t-il de particulier ?
Célestin Mawndoé : C’est un retour à l’essentiel : la création. Après des années de carrière et de nombreuses tournées, j’avais l’impression de ne plus être en phase avec moi-même. Lorsqu’on est artiste, on veut le succès et l’argent alors que l’essentiel est d’être heureux dans sa création. J’ai ressenti ce besoin d’être en harmonie avec moi-même et de prendre du plaisir artistiquement. A travers cet album, je veux partager mes valeurs, mes émotions et être simplement heureux.
Au nom de l’art a une autre particularité : des enfants composent vos choeurs. Pourquoi avoir fait ce choix ?
Les enfants sont plus créatifs que les adultes. Ils laissent parler leurs émotions et vivent l’instant présent sans aucun calcul. Musicalement, ils m’ont permis de créer des titres originaux alors que l’industrie nous dicte souvent les formats pour passer le plus à la radio ou sur les chaînes musicales. Je n’avais plus envie de coller à ces standards.
Vous avez d’ailleurs créé une résidence de création avec ces enfants à N’Djamena…
Oui, nous sommes allés dans le village de Gaoui pour nous imprégner des légendes sao. J’ai envie de créer une génération des jeunes Tchadiens fiers de leur culture. On nous a toujours dit que “tout ce qui est beau n’est pas tchadien”. Dans les années 1970, des artistes du Tchad ont été envoyés en République démocratique du Congo pour se former à la rumba. Ce style reste largement écouté dans le sud du pays alors que la musique soudanaise domine le Nord. J’ai envie que ces enfants se sentent libres de créer un art tchadien et surtout qu’ils en soient fiers.
La sculpture est votre première passion. Que vous apporte-t-elle dans votre musique ?
Mon papa était sculpteur, j’ai tout de suite remarqué que cet art met en avant les œuvres et non leurs auteurs. On juge directement la pièce produite : est-elle belle ou non ? Alors qu’en musique, c’est l’artiste qui incarne les chansons et, parfois, tu finis par te prendre pour l’œuvre. Sculpter me permet de reprendre pied, de me recentrer.
En 2003, vous prenez la direction du Burkina Faso pour créer le groupe Yeleen avec Louis Salif Kiékiéta dit Smarty. Pourquoi avoir quitté le groupe en 2011 pour vous lancer en solo ?
Le groupe s’est arrêté au moment où il devait s’arrêter. On n’avait plus grand-chose à donner, ni à nous-mêmes ni au public. Au fil des années, nos convictions et nos valeurs ont pris des chemins différents. Mais je ne regrette pas du tout cette expérience, j’ai d’ailleurs d’autres projets avec Smarty.
A 42 ans, vous vivez toujours entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Pourquoi est-ce important pour vous de revenir au Tchad ?
Musicalement, il y a plein de choses à exploiter au Tchad comme les rythmes. Dans mon nouvel album, je me suis inspiré de nos traditions du Sud, même si ma musique reflète l’ensemble de mes voyages dans le monde. Les langues du Tchad m’inspirent également : je chante en ngambaye comme en français mais aussi en arabe. Dans les textes, il y a beaucoup à dire sur la politique, les traditions ou encore la prison sociale à ciel ouvert dans laquelle nous sommes.
Votre nouvel album a donc des textes engagés. N’est-ce pas plus facile de dénoncer lorsque l’on vit en dehors du Tchad ?
Je ne suis pas un artiste engagé : j’étale des faits, je parle sans juger. Je chante des textes que je peux assumer. Je ne veux pas faire le jeu d’attaquer le pouvoir. Je n’ai pas de prise de position, la politique n’est pas ma tasse de thé.
Entretien: l’artiste Mawndoé et son nouveau projet AU NOM DE L”ART
Par : Aurélie Bazzara
Entretien: l’artiste Mawndoé et son nouveau projet AU NOM DE L”ART VOA Afrique.com – Ekia Badou
VOA Afrique.com – Ekia Badou
Entretien: l’artiste Mawndoé et son nouveau projet AU NOM DE L”ART
L’artiste Mawndoé est en tournée française pour présenter son nouveau projet AU NOM DE L’ART, un lieu de résidence en construction à N’djamena, où des sculpteurs pourront apprendre à chanter et des chanteur à sculpter. Il espère décloisonner l’art afin que la jeunesse puissent s’exprimer et donner un nouveau souffle au quotidien parfois difficile sur le continent.
TV5 Monde :Mawndoé sur Star Parade
TV5 monde
Mawndoé sur Star Parade
“Stars parade” est une émission musicale consacrée aux artistes africains. En privilégiant les rencontres et les genres, Stars parade permet à la musique africaine de s’exprimer et de se faire connaître à travers le monde grâce à sa diversité culturelle et à la richesse de ses mélodies.
Présentation : Boncana Maïga
- Durée : 26′
- Numéro de l’épisode : 46
- Nombre d’épisodes : 52
Artistes : Mawndoe, Tina et Queen Fumi, Tour 2 Garde, Arielle T, Toofan, Nabila.
Live Music in Chad
Live Music In Chad
Live music in Chad
By Music In Africa…17 Feb 2017 – 15:09
Live music is a performance given in the presence of all involved in the process of musical creation.Célestin Mawndoé Photo: africavivre.com
This form of music distribution and consumption has been successful and continues to be the pride of musicians in Africa and other parts of the world even as the diversification of music consumption and access to music via the Internet have impacted on it.
Context
Live music is linked to the continent’s history. In Chad, traditional music from the region of Sarh, in the southern part of the country was first recorded during the colonial period. Orchestras and bands emerged in the major cities of Chad during the colonial era with the use of so-called ‘modern’ or ‘western’ instruments. Traditional and popular music are the preferred genres of the predominantly rural Chadian population, and are the core of live performances.
Bands
The modern music scene developed with the National Orchestra, National Ballet and National Theatre, following the period of independence of African countries. In Chad, the bands and orchestras that marked the history of live music are Chari Jazz, Africa Mélodie, Abakar Chikito, Moussa Chauffeur and Mama Eldjima, among others. The tradition of performing live was adopted by most of the post-independence bands and musicians like Challal International, Clément Masdongar and Tibesti. Despite the popularity of instrumental music and beats on CDs for playback and semi-live purposes in the 1990s, live performances still retained its place in this new era.
Live music became popular in Chad from the early 2000s with the emergence of Tibesti, the band Inch’Allah, the rap bands Komplyss, Banlyeuzars, Otentik, H’sao, as well as musicians of the diaspora such as Célestin Mawndoé, Franck Degospa from Rapaces, Doro Minanta, Clément Masdongar, and the group Yalade. One band that set itself apart is H’Sao, which has been able to strengthen its presence on the local and world stage through their style and live performances.
Some Chadian artists went solo after their bands broke up and are still performing live. For example, Abdoulaye Ndergue and Aimé Palio from the band Tibesti, Célestin Mawndoé from Yeleen, Franck Degospa from the band Rapaces and Djim Radé Kamndoh (Tôh-nal). Today, live music continues to attract the populace.
Festivals
Festivals such as N’DJamvi, N’djam s’enflamme en Slam, N’djam Hip-Hop and Neige au Sahel are platforms promoting live music in Chad. With the recent comeback of the band Tibesti, it is worth saying that live music is still alive.
Reference
Laltchad Press
Journal du Tchad
Afrik.com
Africultures.com
Tchadinfo : Culture : “Au nom de l’art”, le projet de Mawndoé pour valoriser la culture tchadienne
Culture : “Au nom de l’art”, le projet de Mawndoé pour valoriser la culture tchadienne
30 juin 2019 8:23 Victoria Remadji MUSIQUE – L’artiste Mawndoé a organisé un point de presse le samedi 29 juin à l’Institut français du Tchad pour présenter son concept Au nom de l’art. L’occasion pour l’artiste de faire aussi le bilan de son séjour hors du Tchad.
« Au debut, Au nom de l’art n’était pas sensé être un album, c’est un concept. Je voulais faire un concept entre la musique et la sculpture mes deux amours. Faire des résidences de création avec les jeunes, partager mon expérience et à la fin faire une petite exposition avec la musique. En tout cas, créer un lien qui n’est pas forcement évident entre la sculpture et la musique. C’est un concept artistique » explique Mawndoé
L’artiste a donc enregistré le titre Au nom de l’art. Ensuite, l’idée de l’album s’est installée. En effet, depuis près d’un an, Mawndoé est installé au Burkina et dit être retourné à son premier amour qui est la sculpture. Par ailleurs, son nouveau concept est né dans ce pays et a déjà le soutien du gouvernement burkinabé. L’artiste a souhaité transférer ce projet au Tchad dans le soucis de transmettre, de partager son expérience et son art.
L’objectif de ce concept est de rendre l’art accessible. « L’art ne doit pas seulement rester chez l’artiste. On va intéresser les plus jeunes. On va essayer de rendre l’art encore plus accessible. Tout ce qui va être abordé au nom de l’art doit ramené l’homme à l’humain et puis à l’essentiel et l’essentiel c’est l’amour qu’on partage » souligne Mawndoé.
Au nom de l’art a le soutien de l’Institut français au Tchad et de Takoun production. Il se déroulera du 19 au 21 mars 2020. Résidence de création en sculpture avec les jeunes, exposition, album, concerts et le festival Neige au sahel seront les fruits de ce concept au Tchad.
RFI : Pour Célestin Mawndoé, la musique engagée « s’impose »
RFI : Pour Célestin Mawndoé, la musique engagée « s’impose »
L’artiste tchado-burkinabè, Célestin Mawndoé, ex-lead vocal du groupe Yeleen est l’une des stars africaines invitées au Femua, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo.
Au micro d’Olivier Rogez, il évoque les difficultés que rencontrent les artistes dans certains pays comme sa patrie d’origine, le Tchad.
http://www.rfi.fr/emission/20160421-femua-celestin-mawndoe-musique-engagee
Tchadinfo : Concert Nemaylem acte 2: Mawndoé électrise le jardin de l’IFT
Concert Nemaylem acte 2: Mawndoé électrise le jardin de l’IFT
8 octobre 2017 21:44 Phénix Albani
Prévu normalement pour le samedi 07 octobre 2017, le concert version XXL de lancement de l’album Nemay de Mawndoé Célestin a été reporté pour le dimanche 08 octobre 2017, en raison de la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de N’Djaména le samedi.
Ce dimanche 08 octobre 2017, le public a finalement eu droit au live de l’enfant chéri de Toumaï qui a grandi et a fait du chemin depuis Yeleen. Mawndoé Célestin aujourd’hui signé à Gaou Production est revenu sur sa terre natale présenté son 4ème enfant nommé “Nemay”au public tchadien.
Le jardin de l’Institut Français du Tchad (IFT) s’est paré d’une scène splendide et lumineuse, pour Mawndoé Celestin. Le public a répondu présent à ce rendez-vous et a eu l’occasion de découvrir un Mawndoé en taille patron.
En levée de rideau de concert, l’indétrônable “I’m a lion” avec Moussa Aimé en appui, le public est directement en liesse et c’est parti pour 1h30 de voyage entre nouveautés, découvertes et classiques de la discographie de Mawndoé.
“J’ai vu Mawndoé à se donner à 200% sur la scène, c’était magique “
Telles sont les paroles d’une fan fidèle présente au show. Il faut dire qu’on n’avait jamais vu Mawndoé autant s’impliquer dans une performance. Pour ce concert XXL, il s’est fait accompagné par quelques artistes de la scène. Le public a ainsi eu droit à quelques vers du slameur Croque Mort, du bunda hiphop et en exclusivité du bunda trap de Ray’s Kim qui a régalé le public avec son nouveau single “T’as déconné” sorti quelques jours plutôt. Ensuite, ce fut le tour d’une balade RnB avec la jeune étoile montante Criss John, et en conclusion du show Beachman qui seul maitre de sa sauce a embarqué le public dans ses animations.
Entre “Nemaylem”, “Mon plus beau cadeau” et “Netoua” le public ne savait plus où donner la tête.
Pour un répertoire de 14 titres, Mawndoé a baladé le public dans tout son univers. Pour ce qui est des titres du nouvel album “Nemay” à venir, les titres “Que des hommes”, “Tu es mon plus beau cadeau”, “Recommence”, “Elle a ça”, “J’aime mon pays” et le titre “Nemaylem” ont suffit pour annoncé la couleur de cette nouvelle galette. Même si le public ne reste pas insensible aux classiques telles que “i’m a lion, “Al Farhan” ou encore “Netoua” il va s’en dire que c’est bien le titre “Nemaylem” qui s’annonce comme le prochain hymne de ce nouvel album.
Une tournée nationale s’annonce déjà Mawndoé sera à Abéché les 13 et 14 octobre
Une tournée nationale s’annonce déjà Mawndoé sera à Abéché les 13 et 14 octobre.
Après ces deux concerts donnés à N’Djaména, Mawndoé et son équipe sont déjà annoncés pour les 13 et 14 octobre 2017 à Abéché. Une occasion donnée au public de ce côté de découvrir le nouvel album et de partager des moments de joie avec le fils du pays.
Le Gladiateur de la Scène –Les 10 Tchadiens incontournables en 2016
Le Gladiateur de la scène
Les 10 Tchadiens incontournables en 2016
Ouaga—Ndjaména—Abdijan. Ces trois noms de villes résument le parcours artistique et initiatique du petit-fils de la ‘’pleureuse’’. Guitare à la main et discours toujours bien tranché, Mawndoé dégage une énergie rare chez les artistes tchadiens. Il est fascinant, car sa passion est débordante et sonne de temps à autre comme un acte militant pour la reconnaissance de son métier. Celle-là même qu’il a acquise à l’étranger (un duo avec le groupe X Maleya et une nomination pour les KORA Awards dans la catégorie meilleur chanteur d’Afrique centrale). Mawndoé a ce petit plus de professionnalisme par rapport à ces compatriotes artistes. Pour preuve, son site internet d’une sobriété exquise. Cette page et la manière dont elle est gérée vous classe l’homme. Ce griot du XXIème siècle qui ne cesse de parler de ses racines souhaite au fond de lui quelque chose de très simple: que son œuvre soit reconnue et respectée au Tchad comme elle l’est ailleurs.
Retrouver l’article :http://www.cherifblogshow.com/archives/2015/12/17/33082302.html
Mawndoé: On n’emporte rien au Paradis, On n’emporte rien en enfer
MAWNDOÉ “ON N’EMPORTE RIEN AU PARADIS, ON N’EMPORTE RIEN EN ENFER “
Célestin Mawndoé transfuge du groupe Yeleen n’est plus à présenter sur la scène musicale burkinabè (pour avoir passé plus de 10 ans au pays des hommes intègres) et africaine. M’baitoubam ou si vous préférez Mawndoé est l’un des artistes les plus en forme et les plus constant du moment. Voyez vous même, de 2012 à 2014 , Mawndoé a fait sortir trois albums (Daari, Doum-Pah, Ky DanC) près d’une cinquantaine de chansons sans oublier les singles “Nemaylem” et “My Leda”.
http://emergence226.blogspot.fr/2016/01/mawndoe-on-nemporte-rien-au-paradis-on.html
Mawndoé , Voix d’ici et d’ailleurs
Mawndoé, voix d’ici et d’Ailleurs
Le musicien tchadien, Célestin Mawndoé, a eu son tour de chant sur la scène de l’espace Anoumabo au Palais de la culture de Treichville. de Koné SAYDOO – Journal du MASA – mars 2016
Un grand moment de partage janvier 2016
Ils étaient nombreux, les Loudunais à avoir décidé de renouveler le plaisir d’une rencontre d’un soir avec le musicien, chanteur et auteur, mi-tchadien, mi-burkinais, Mawndoé. Finir de lire l’article sur la Nouvelle République
RFI – Couleurs tropicales – Présentation de l’homme
RFI – Couleurs tropicales
Interview RFI : Présentation de “L’Homme”
Une des plus belles voix d’Afrique
Serge Fattoh : Afronight spécial Mawndoé – TELESUD 2014
Le drôle de rêve de Mawndoé – Jeune Afrique Mai 2014
Interview en intégralité http://www.jeuneafrique.com/133716/culture/tchad-le-dr-le-de-r-ve-de-c-lestin-mawndo/
Le drôle de rêve de Mawndoé…..
Depuis son retour à N’Djamena, Mawndoé a conservé sa popularité et son hyperactivité : concerts au Tchad, au Burkina ou à Paris, émissions de radio ou de télévision nationales et étrangères…
Neige au Sahel a réussi à mobiliser de nombreux artistes du continent et d’Europe, à attirer un large public, mais aussi à récolter des fonds qui permettent de financer des puits dans les villages du pays. Pour Mawndoé, tout cela est logique. De ses chansons pétries de liberté naissent des rêves, comme celui de faire couler de l’eau au Sahel.
Ki Dan C : Fureur au Tchad
Ky Dan C Entre Trace TV et les médias locaux, Ky Dan C est de partout au Tchad
We love Mawndoé
Mawndoé à l’honneur sur Trace TV en 2014 : Zoome, Mara Zene , Ky Dan C, Djobo Dje Djere..
Un voyage
un voyage
Doum Pah est aussi un véritable voyage de la neige au sahel, sur des textes sur les peurs de la société tchadienne (“Gue Ya”), les réalités quotidiennes du Tchad (“Mon pays”) ou l’amour (“Princesse Yenenga”), le tout chanté en ngambay, en arabe, en anglais, en moré, en kabalay ou en français
un vent de liberté 2013
Le deuxième album solo de Mawndoé, ex-membre du célèbre groupe de rap burkinabè Yeleen, est un véritable kaléidoscope musical. …
Ecoutez « Doum Pah » et vous vous sentirez plus libre !
premier concert solo au Burkina Faso
- Mawndoé a renoué le contact avec ses fans de Ouagadougou ce 29 septembre 2012 à la Maison du peuple. Pour son tout premier concert en solo depuis la dislocation du groupe Yeleen, le chanteur n’a pas déçu ses fans. Il a transformé la Maison du peuple en un grand chœur qui a chanté et dansé avec lui.
- RTB – 2021
Mawndoé a fait fondre la neige – février 2012
Il y a des moments que l’on n’aurait pas aimé rater.
C’est le cas du concert de fin de résidence de Mawndoé, vendredi soir à l’Espace culturel de Loudun. Ce chanteur et musicien burkinabé est accompagné par l’association Talents d’Ailleurs, dont le concept créé à Loudun en 2008, est de protéger et conseiller les artistes africains. « Après la fin du groupe Yeleen auquel il appartenait, il fallait qu’il retrouve une certaine chaleur humaine, il avait besoin de travailler avec des musiciens différents », explique Esther Belli, présidente de l’association. Elle décide donc de le faire venir en France et confie au pianiste Manuel Gablain la charge de trouver d’autres musiciens pour construire un groupe.
La nouvelle république—février 2012
Daari fait un tabac
….Ainsi commença l’aventure en solo. L’un des membres du groupe, Célestin Mawndoé, a fait sortir un album qui fait tabac – Courrier Confidentiel
Kundé d’or …Ouaga ça bouge….
- Le Kundé d’or, le plus prestigieux trophée de la musique au Burkina a été remporté cette année par le groupe Yeleen . Le trophée vient récompenser le travail rigoureux et la progression méthodique que font, depuis plus de 6 ans, Smarty et Mawndoé. Le groupe a forcé l’admiration du public depuis sa création et continue de porter haut le drapeau du Burkina là où il passe
The critical voice
The Critical Voice
Yeleen is one of the critical voices within civil society having a corrective function. They are giving a voice to a marginalised social group, the young (male) urban, but their appeal goes far beyond this social group.
Extrait de « Hip Hop-movements in Mali and Burkina Faso ; The local adaptation of a global culture » Dr Daniel Künzler, University of Zurich, Sociological Institute